L’imagerie médicale de l’hôpital privé Parly II
Notre centre d'imagerie médicale couvre un large spectre d'examens radiologiques :
La radiologie conventionnelle
L’unité de radiologie est équipée de tous les moyens de radiologie conventionnelle et numérique (radiologie osseuse, mammographie, panoramique dentaire, etc.). Un parc d’appareils d’échographie numérique et d’Echo-Doppler complète cet éventail de moyens d’investigations.
Horaires du service
Le service est ouvert de 8h30 à 19h00 du lundi au vendredi, et le samedi de 9h00 à 12h00. Il est organisé par le biais d’un système d’astreintes pour recevoir et prendre en charge les urgences 24h/24 et 7j/7.
Le plateau Scanner et IRM
L’équipe
Les services du scanner et de l’IRM partagent une équipe commune. Celle-ci se compose de 5 médecins, 7 manipulateurs et 5 secrétaires.
Horaires du service Scanner et IRM
Le service est ouvert de 8h00 à 19h00. Une astreinte du personnel est en place dès que le service ferme ses portes afin d’assurer les urgences 24h/24 et 7j/7.
1. Le Scanner
Le Service Scanner de l’hôpital privé de Parly II – Le Chesnay dispose de tout l’équipement nécessaire à l’exploration des régions anatomiques viscérale, ostéo-articulaire, pulmonaire, cardiologique, neurologique et vasculaire.
L’examen est rapide. Sa durée, variable, dépend de la région examinée (5 à 15 minutes environ). Il se décompose en trois étapes :
- au début de l’examen : vous êtes installé sur un lit d’examen qui se déplace doucement dans l’ouverture de l’appareil.
- pendant la durée de l’examen : vous êtes accompagné par l’équipe médicale positionnée derrière la vitre. Cette équipe médicale vous voit et vous entend. Pour le bon déroulement de l’examen, vous êtes invité à coopérer avec elle.
- après l’examen : vous êtes reçu par le radiologue afin de vous commenter les images de votre scanner ; les résultats écrits sont à retirer au secrétariat.
2. L'IRM
L'hôpital privé de Parly II - Le Chesnay dispose d’une IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) depuis mars 2007. L’IRM est un appareil à haut champ, General Electric Medical System, disposant des dernières évolutions logicielles. Il permet l’étude du système nerveux, de l’ensemble des organes thoraciques, abdominaux et pelviens, ainsi que du système musculo-squelettique. L’IRM n’utilise pas de rayonnement ionisant et permet, dans la plupart des cas, notamment en neurologie, une exploration plus complète que celle du scanner ou de fournir des informations complémentaires.
Dans certaines situations, cet examen ne peut être pratiqué. C’est le cas chez les patients porteurs de stimulateurs (cardiaque ou neurologique), de certains clips vasculaires pour anévrismes intracrâniens ou de corps étranger métallique dans l’œil.
Certains patients claustrophobes ont parfois des difficultés à entrer dans l’appareil. Une prémédication peut alors être nécessaire.
Déroulement de l’examen
La durée de l'examen est variable et dépend de la région examinée (20 minutes à 45 minutes). Certains examens nécessitent une injection intraveineuse. Le produit vous sera alors prescrit lors de la prise de rendez-vous. Après l’examen, vous serez reçu par le radiologue qui commentera avec vous les images de votre IRM. Les résultats écrits seront à retirer au secrétariat. Pour le bon déroulement de l’examen, n’oubliez pas d’apporter vos examens antérieurs (radiographies, échographies, IRM, scanners, dopplers, etc.), l’ordonnance de votre médecin, et votre carte Vitale munie de son attestation.
La médecine nucléaire
L’hôpital privé de Parly II - Le Chesnay possède un service de médecine nucléaire (ou scintigraphie) depuis mars 2010. Il s’agit d’une spécialité d’imagerie médicale utilisant des produits radio-pharmaceutiques.
Le service
Le service dispose d’un équipement de dernière génération avec une machine dite hybride TEMP-TDM (tomographie par émission monophotonique couplée à la tomodensitométrie). Cette dernière allie la sensibilité de l’imagerie scintigraphique fonctionnelle classique à la spécificité de l’imagerie anatomique scannographique. La gamma caméra couplée à un scanner rend le diagnostic plus précis et plus spécifique. Elle apporte des informations indispensables dans le diagnostic différentiel des pathologies. En 2015, l'établissement s'est doté d'une seconde gamma caméra dédiée aux examens cardiaques.
Pourquoi réaliser une scintigraphie ?
La scintigraphie permet d’identifier, souvent de façon précoce, un désordre au sein d’un organe ou une pathologie connue dont on voudrait définir les caractéristiques en injectant par voie intraveineuse une quantité infime d’un « traceur » radioactif. La gamma caméra hybride couplée à un scanner a l’avantage d’apporter des informations à la fois fonctionnelles et anatomiques lors d’un même et unique examen.
Existe-t-il plusieurs types de scintigraphie ?
Chaque traceur est spécifique d’un organe ou d’une pathologie. On ne peut donc imager en médecine nucléaire que les organes pour lesquels on dispose d’un traceur approprié.
Quels sont les examens les plus couramment réalisés à l’hôpital privé de Parly II - Le Chesnay et que recherche-t-on ?
La scintigraphie myocardique est utilisée dans le diagnostic, l’évaluation pronostique et le suivi de l’insuffisance coronarienne, le bilan d’infarctus du myocarde et ses complications, la cardiopathie dilatée, et l’évaluation de la viabilité myocardique.
La scintigraphie osseuse est utilisée en cancérologie (bilan d’extension et de surveillance), en rhumatologie et orthopédie (fracture de fatigue, algoneurodystrophie, suivi de prothèse de hanche ou de genou, recherche d’infection ostéoarticulaire, etc.), et en pédiatrie (boiterie de l’enfant).
La scintigraphie pulmonaire de ventilation et de perfusion est utilisée dans le diagnostic et le suivi d’embolie pulmonaire, le bilan préopératoire d’une chirurgie pulmonaire et la recherche de shunt artério-veineux.
La scintigraphie rénale est utilisée dans l’évaluation du parenchyme cortical fonctionnel des reins, l’évaluation de la fonction rénale, le bilan d’un obstacle pyélocaliciel ou urétéral et le diagnostic d’hypertension réno-vasculaire (MAG3, DTPA).
La lymphoscintigraphie est utilisée dans la recherche du ganglion sentinelle dans le bilan des pathologies cancéreuses comme les cancers du sein, le mélanome, le cancer du col utérin, le cancer de la prostate et les cancers ORL.
La scintigraphie thyroïdienne à l’iode 123 est utilisée dans la caractérisation des nodules thyroïdiens, l’évaluation de l’hypothyroïdie congénitale, la recherche d’une thyroïde ectopique, le diagnostic étiologique d’hyperthyroïdie (maladie de basedow, thyroïdite subaigüe, nodule toxique, surcharge iodée, etc.).
L’iode 131 est utilisé dans le traitement ambulatoire des hyperthyroïdies (adénome toxique, maladie de Basedow, goitre multihétéronodulaire toxique).
La scintigraphie parathyroïdienne est utilisée dans la recherche d’adénome parathyroïdien, notamment ectopique.
La scintigraphie de perfusion cérébrale est utilisée dans le bilan de démence, d’épilepsie et d’AVC.
La scintigraphie cérébrale au Datscan est utilisée dans la différenciation entre un tremblement essentiel et un syndrome parkinsonien typique ou non (maladie de Parkinson idiopathique, atrophie multisystématisée, paralysie supranucléaire), la différenciation entre une démence à corps de Léwy et une démence de type Alzheimer, la différenciation entre un syndrome extrapyramidal induit par un neuroleptique ou une pathologie liée à une atteinte présynaptique dopaminergique.
La scintigraphie à l’Octreoscan est utilisée dans le bilan des tumeurs exprimant les récepteurs de la somatostatine (tumeur carcinoïde).
La ventriculographie isotopique est la méthode de référence de la mesure de la fraction d’éjection du ventricule gauche dans les indications cardiologiques ou cancérologiques.
Les scintigraphies au Gallium et aux immunoglobulines marquées sont utilisées dans la recherche de foyer infectieux profond ou osseux en phase précoce plusieurs semaines avant l’apparition de signes radiologiques.
La scintigraphie gastro-intestinale est utilisée dans la recherche de diverticule de Meckel et d’un saignement digestif.
La scintigraphie au MIBG est utilisée dans la recherche de phéochromocytomes, de paragangliomes ou de neuroblastomes, et pour l’évaluation de la fonction adrénergique pré-synaptique dans l’insuffisance cardiaque congestive.
Existe-t-il des contre-indications ?
La grossesse est la seule contre-indication.
Existe-t-il des effets indésirables ou un risque d’allergie ?
Non. Ils sont rarissimes.
La médecine nucléaire n’est pas contre-indiquée en cas d’allergie à l’iode.
Existe-t-il un risque pour l’entourage ?
Le risque est nul lorsque le patient respecte les consignes données dans le service. La dose injectée est infime et le produit disparait rapidement de l’organisme par une élimination (souvent urinaire) et une décroissance naturelle rapide.
Le médecin nucléaire du service est disponible pour répondre à toutes vos interrogations.